Pour finir l'année, le musée propose une nouvelle image du Château-Vieux dans une ambiance bien fraîche d'un mois de février 1872. La restauration du bâtiment a commencé et progresse dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la façade sur le parc. Dans cette aquarelle, c'est la façade côté place André-Malraux qui commence à retrouver son lustre Renaissance alors que la chapelle possède encore son architecture Louis XIV et qu'un dernier pavillon d'angle de Mansart s'élève encore à droite.
L'auteur de ce très beau dessin, sans doute un artiste professionnel plutôt que dilettante, reste énigmatique malgré les recherches très poussées entreprises par le musée et les Archives municipales. Son prénom n'est pas certain : s'agirait-il d'un certain "Mile de Coulange" dont la veuve habitait rue de Poissy en 1896 ? On lui doit pourtant un ensemble de lithographies qui fixent très exactement la ville des premières années de la Troisième République : le château, la place du marché, les Loges, les environs... Publiées en douze parutions par un éditeur saint-germanois sous le titre Saint-Germain pittoresque et ses environs, ces lithographies sont rarement réunies ensemble. La plupart mènent aujourd'hui une existence solitaire, souvent encadrées.
L'aquarelle présentée par le musée, acquise en 2024, est le deuxième dessin connu de De Coulange : le premier est une vue à la plume de l'exposition universelle de 1878 conservée à Carnavalet.
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