Le premier de chaque mois, le hall de l’hôtel de ville accueille une sélection des œuvres du musée municipal Ducastel-Vera.
Venez en apprendre davantage sur un tableau, une sculpture ou un objet d’art mis particulièrement à l’honneur !
Après avoir dédié la saison 2024/2025 aux représentations de Saint-Germain-en-Laye, la nouvelle saison 2025/2026 sera consacrée aux nouvelles acquisitions du musée.
Une notice détaillée accompagne chaque œuvre. Vous pouvez les consulter en cliquant sur les liens dans la colonne de droite ou bien les recevoir par courriel en adressant votre demande à musee.municipal@saintgermainenlaye.fr
Le musée vit au rythme d’un chantier des collections. Chaque exposition est également précédée par une campagne de restauration des œuvres.
Les sculptures en plâtre sont probablement les œuvres les plus difficiles à restaurer, en raison de l’extrême fragilité de ce matériau utilisé par les artistes pour les études préparatoires, les moulages et la transposition en métal ou en céramique.
Plusieurs œuvres graphiques de très grand format étaient conservées encadrées depuis leur entrée au musée, soit la fin du XIXe siècle pour certaines. Elles ont souffert des anciens montages acides, de l’exposition à la lumière et de la conservation à la verticale qui a provoqué tensions et déformations.
Neuf œuvres ont été confiées aux mains expertes de Caroline Legois, restauratrice des arts graphiques, dont le spectaculaire ensemble de cinq grandes estampes réalisées à la demande de Louis XIV entre 1675 et 1678 d’après les tableaux de l’Histoire d’Alexandre de Charles Le Brun. Deux, les plus petites, ont été présentées au public dans l’exposition « Laisser son empreinte : six siècles de l’estampe ». Elles ont retrouvé leurs cadres le temps de l’exposition.
Avant de partir pour le Muséo-Parc Alésia à Alise-Sainte-Reine, le bronze d’Alexandre Bullier, Premier essais oratoires de Jules César, a été nettoyé, décorrodé et remis en état par Diana Da Silva, conservatrice-restauratrice des œuvres métalliques. Deux jours d’intervention ont été nécessaires pour redonner à la sculpture son lustre d’origine. Très remarqué et commenté par les visiteurs, le bronze prolonge son séjour à Alésia jusqu’au mois de novembre 2026.
Le musée municipal conduit une politique d'enrichissement des collections en acquérant notamment les oeuvres en lien avec la Ville de Saint-Germain-en-Laye et Claude Debussy.
Fidèle à son histoire, il accepte également des donations et des legs des Saint-Germanois (plus d'informations ci-dessous).
En automne 2024, le musée a préempté, en vente publique à Lille, une toile exceptionnelle et énigmatique. Il s’agit d’une représentation du Château-Neuf prise depuis les hauteurs de Bougival sous un angle inédit qui permet d’embrasser la vallée de la Seine jusqu’au château de Maisons (actuel Maisons-Laffitte).
Toutes les vues connues sont peintes depuis la rive opposée de la Seine. Due probablement à un artiste flamand travaillant pour Louis XIV, la peinture date d’avant 1660.
En juin 2025, le musée s’est porté acquéreur de la partition de Debussy du « Premier quatuor à cordes » (Quatuor à cordes en sol mineur) publiée par Durand en 1894. La première page porte une dédicace écrite par le compositeur lui même : « À Pierre Louÿs son ami Claude Debussy ».
La très belle reliure vert bleuté de l’ouvrage ornée du monogramme du musicien n’est pas sans rappeler la nouvelle façade de la Maison natale.
Grâce à la généreuse donation de Mme Hélène Chew, ancienne conservatrice du Musée d’Archéologie nationale, une table en marqueterie de Louis Majorelle fait son entrée au musée.
Pilier de l’école de Nancy, Majorelle est le maître incontesté de l’Art nouveau, style jusqu’alors absent des collections du musée qui conserve plusieurs belles pièces de mobilier des XVIIIe et XIXe siècles ainsi que les créations Art déco provenant des frères Vera. La table de salon ou à thé fait partie du salon Olga présenté à l’Exposition universelle de Paris 1900.
Debussy et Satie se rencontrent en 1891 à l’Auberge du clou. Leur amitié sera complexe, passionnelle, possessive, mystérieuse mais extraordinairement admiratrice. Debussy orchestre et dirige la première et la troisième Gymnopédies. Le musée Eugène-Boudin marque le centenaire de la disparition de Satie par une grande exposition rétrospective.
Les visiteurs peuvent y voir une photographie de Satie, habituellement exposée dans la Maison natale Claude-Debussy.
« Erik Satie. L’esprit symphonique, le courage artistique », Honfleur, Musée Eugène-Boudin, 5 juillet au 3 novembre 2025.
En 1925, Maurice Denis a bénéficié d’une grande exposition à Nice. Cent ans plus tard, le Musée des Beaux-Arts de Nice ressuscite cette exposition dans une présentation qui mêle les œuvres montrées en 1925 et des peintures réalisées lors de ses voyages dans le sud, de Menton à Aix-en-Provence, quand il visitait ses amis Cézanne et Renoir.
Trois tableaux du musée y seront présentés : La Princesse dans la tour et deux toiles de la Terre latine.
« Maurice Denis années 20. L’éclat du Midi », Nice, Musée des Beaux-Arts Jules Chéret, du 7 novembre 2025 au 8 mars 2026.
Du 15 mars au 30 novembre 2025, le Muséo-Parc Alésia à Alise-Sainte-Reine (21) organise une grande exposition "César, tous les chemins mènent à Rome" qui retrace la vie de César après sa victoire à Alésia et son ascension vers le pouvoir. Ceci grâce à des prêts prestigieux associés à des dispositifs numériques immersifs innovants. L'une des œuvres présentées viendra du Musée Ducastel-Vera. Il s'agit d'un bronze d'Alexandre Bullier (1824-1903), Premiers essais oratoires de Jules César, primé au Salon de 1870.
Maurice Denis a beaucoup voyagé, en France, mais aussi en Europe et même au-delà, en se rendant en Russie, aux États-Unis et dans la Terre Sainte. À partir du petit tableau de la forêt de Mörschwil, en Suisse, conservé au Musée d’Angoulême, l’exposition « Maurice Denis en quête d’ailleurs » (20 juin 2025 – 4 janvier 2026) propose d’explorer la thématique du voyage et de l’ailleurs dans la production de l’artiste.
Le musée y participe en prêtant la petite vue d’Aigues-Mortes qui a été récemment montrée au public dans l’exposition « Paysages d’ici et d’ailleurs ».
Travaillant toutes les matières, du marbre au bois, Jean Dampt est le sculpteur emblématique du courant symboliste et de l’Art nouveau. Personnalité atypique à l’allure extravagante et au tempérament taciturne, le Bourguignon Dampt était très attaché à Saint-Germain-en-Laye où travaillaient Honoré Icard, un ami, et Aline Lauth-Bossert, une élève. Dijon, ville où il a reçu sa formation, vécu et mort, lui consacre une grande rétrospective.
Le musée prête le plâtre représentant le jeune Louis XIV à cheval conduit par un mousquetaire, don de l’artiste au musée. La sculpture a été récemment restaurée et présentée dans l’exposition « Enfances, jeux et enfantillages ».
« Jean Dampt, tailleur d’images », Dijon, Musée des Beaux-Arts, du 7 novembre 2025 au 9 mars 2026
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