Les expositions en cours

Le bestiaire merveilleux de Paul Vera

Du 20 décembre 2024 au 1er juin 2025
 

Coloré et joyeux, l’art de Paul Vera se nourrit de la nature. Ses œuvres sont une évocation sans cesse renouvelée d’une Arcadie bucolique, peuplée de bergers et bergères qui se font tantôt allégories, tantôt vacanciers, tantôt jardiniers. Autour d’eux, la flore se resplendit, éternelle et généreuse, avec les branches d’arbres ployant sous le poids des fruits, les paniers débordant de légumes et les guirlandes de fleurs.

Dans cet univers idyllique, les animaux s’épanouissent également, libres et heureux. L’Art Nouveau s’est passionné pour les chauves-souris, les insectes, les coraux ou les oiseaux exotiques, y trouvant des lignes, des formes et des couleurs nouvelles. Si Paul Vera s’amuse à transformer l’enfance d’Orphée en petit zoo bigarré, avec perroquets, iguanes et licornes, ce sont les animaux ordinaires qu’il préfère mettre en scène dans une grande simplicité. Hirondelles et colombes se partagent le ciel. Vaches, brebis et poules tiennent compagnie aux jardiniers débonnaires. Les petits chats joueurs animent de leurs facéties les coins des compositions, tandis que les petites tortues à la carapace quadrillée rappellent la préciosité de l’eau.

De temps en temps, Vera abandonne toute figure humaine pour donner la place d’honneur à l’animal. Les poissons en mosaïque s’approprient les bassins des jardins qu’il crée avec son frère André. Les colombes s’adaptent à la géométrie des gravures de livre ou des objets décoratifs. Lapins, canards, tortues ou colombes deviennent le sujet des carreaux de céramique transformant la simplicité d’une illustration pour enfants en une véritable poésie du vivant.

Entrée gratuite, livret-jeux pour enfants


Les expositions à venir

Laisser son empreinte. Six siècles de l'estampe

Du 8 février au 8 juin 2025

Estampe, gravure, taille-douce, eau-forte, taille d’épargne, lithographie, burin, aquatinte… la pluralité des termes répond à l’incroyable variété de l’image imprimée sur papier. Alors que le dessinateur et le peintre interviennent directement sur le support, le graveur travaille d’abord sur la matrice qui ne deviendra l’œuvre – une estampe – qu’une fois encrée et passée sous presse, donc inévitablement en s’inversant comme dans un miroir.

Dès ses origines à la fin du Moyen Âge, le but premier de l’estampe est la multiplicité mécanique de l’image reproduite autant de fois que nécessaire ou jusqu’à l’épuisement de la matrice. Mais facilité de reproduction n’est pas synonyme de facilité de création ! Depuis le dessin préparatoire et jusqu’au séchage de la feuille après impression, le graveur franchit une multitude d’étapes qu’exige chaque technique, devenant parfois artisan ou chimiste, mais restant toujours et avant tout un artiste.

Fièrement, il y appose ses initiales, puis, à partir du XVIe siècle, son nom avec une précision latine quant à son rôle exact : invenit « a inventé », delineavit « a dessiné », sculpsit « a gravé », fecit « a fait » (dessiné et gravé), excudit « a exécuté ».

De la rencontre entre l’encre et le papier naissent des œuvres d’une remarquable richesse plastique et d’une extrême diversité. Le Musée Ducastel-Vera vous invite à la découverte de l’estampe à travers les feuilles issues de ses collections. Le musée s’associe avec l’atelier yvelinois Art Gravure SQY car cet art pluriséculaire est également actuel et vivant !

Les expositions virtuelles

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