Né à Paris, Henri-Charles Toussaint est l’élève de Léon Gaucherel et Charles Waltner.
Peintre et graveur, il se fait remarquer au Salon de 1874 et reçoit des prix lors des éditions de 1876, 1884, 1899 et 1900 de cette prestigieuse exposition.
Il obtient également une médaille d’argent à l’Exposition internationale de blanc et noir de 1885 et des médailles de bronze aux Expositions universelles de 1889 et 1900.
S’il a fait quelques portraits, il est surtout connu comme paysagiste. Ces sujets de prédilection sont des vues de Paris et de ses environs réalisées à l’eau-forte ou à l’aquarelle, à l’instar de celle qui vient de rejoindre les collections du musée et qui représente le jardin anglais.
C’est à la générosité de Claire Denis que le musée doit l’acquisition d’une toile peinte par Albert Martine, son parrain. Saint-Germanois, Albert Martine a été formé à l’école des Arts décoratifs de Paris et par les Nabis. Fidèle collaborateur et grand ami de Maurice Denis, il participe à plusieurs de ses grands décors.
Il était également verrier, fournisseur de modèles pour Sèvres et peintre. Le tableau donné par Claire Denis représente la Seine vue depuis l’Octogone et a été dévoilé au public lors de l’exposition « Paysages d’ici et d’ailleurs ».
D’une forme assez originale, le baromètre-thermomètre, acquis par le musée en vente publique, porte une annotation manuscrite soigneusement calligraphiée sur le cadran : « Briol, ingénieur opticien de la maison [royale] des Loges 32 rue au Pain ».
Paul-Auguste Briol a pris la suite de l’opticien Tenneguy en 1854. Outre les articles d’optique traditionnels, il vendait des lanternes magiques et des stéréoscopes avec des vues « de la terrasse, de la forêt et des environs de Saint-Germain ». Il est le père d’Albert Briol, pianiste et chef d’orchestre du théâtre de Saint-Germain-en-Laye durant trois saisons, 1889, 1890 et 1891.
Musée d’art et d’histoire, le musée municipal Ducastel-Vera conserve trois épées du XIXe siècle, mais aucune arme antérieure. Pour pouvoir évoquer la présence militaire dans la ville au temps des rois de France, la Ville a acquis en vente publique une épée rapière type épée de ville à la mousquetaire d’époque Louis XIII.
Issue des fouilles archéologiques, c’est une belle arme avec monture en fer incrustée d’argent et de cuivre et ornée de scènes de bataille. La lame à section losange est dans sa longueur d'origine.
C’est vers 1850 que le peintre Pierre Louis Jacomin s’installe à Chatou. Ses deux fils deviendront célèbres : Alfred Louis (1842-1913), peintre de genre, se fixe à Chatou alors que Marie-Ferdinand (1844-1902), paysagiste, choisira Saint-Germain-en-Laye. Leur sœur, Marie Emma, épouse Louis François Petit, boucher et adjoint au maire de Chatou, arrière-arrière-grand-père de Claudine Petit qui a offert très généreusement quatre toiles au musée dont deux œuvres par Alfred et deux par ses deux fils, Pierre-Auguste (1882-1950), natif de Saint-Germain-en-Laye, et Édouard (1888-1943).
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